
Baisse prochaine du taux du Livret A :
La normalisation progressive de l’inflation en France continue de peser sur le taux du Livret A, qui s’établit actuellement à 2,4 %. Conformément aux prévisions de la Banque de France et à la formule de calcul indexée sur l’inflation, ce taux devrait passer sous la barre des 2 % dès le mois d’août 2025.
Ce niveau historiquement bas rend le Livret A de moins en moins attractif en termes de rendement réel, surtout dans un contexte où d'autres placements offrent de meilleures perspectives.
À titre de comparaison, les dividendes versés par les principales entreprises du CAC 40 procurent un rendement moyen net supérieur à 2 %, avec certains titres affichant même des rendements proches de 4 à 5 %.
Ainsi, pour les épargnants prêts à accepter une part de risque, les actions à dividendes deviennent une alternative crédible et potentiellement plus rémunératrice que l’épargne réglementée.
Quels types de compte pour investir en bourse ?
Pour investir en bourse, sur les actions Françaises, je recommande le Plan Epargne en Actions.
Lorsque vous décidez d’investir en Bourse, vous avez le choix entre, l’ouverture du compte-titres ordinaire (CTO) et l'ouverture du PEA ( Plan d’Épargne en Actions ). Chacun présente des avantages et des inconvénients, en fonction de votre stratégie d’investissement, de votre horizon de placement et de votre fiscalité personnelle. Pour ma part, j’ai choisi d’utiliser les deux, car ils sont complémentaires.
Le PEA est particulièrement intéressant sur le plan fiscal. Il permet d’investir dans des actions européennes tout en bénéficiant d’une fiscalité avantageuse : à partir de cinq années de détention, les gains réalisés, qu’il s’agisse de plus-values ou de dividendes, sont exonérés d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux, actuellement fixés à 17,2 %, restent dus, et ne sont prélevés qu’au moment de la clôture du plan.
Passé huit ans, le PEA permet des retraits partiels sans le clôturer, offrant ainsi une grande souplesse tout en conservant les avantages fiscaux.
Le compte-titres, quant à lui, offre une liberté totale d’investissement (actions internationales, ETF mondiaux, obligations, etc.) sans limitation géographique, mais il est soumis à l’imposition classique des revenus de capitaux mobiliers dès la première année, soit rajouter à vos revenus (+ prélèvements sociaux de 17,2%), soit via la flat tax de 30 % (prélèvements sociaux inclus).
D’où l’intérêt, selon les profils, d’utiliser ces deux enveloppes de manière complémentaire pour optimiser sa fiscalité et diversifier ses placements. C’est une stratégie pour débuter en bourse à la fois simple, efficace et progressive : le PEA pour bénéficier d’un cadre fiscal avantageux sur les actions européennes, et le compte-titres pour accéder à une plus grande variété d’actifs à l’échelle mondiale.
Avantages et inconvénients :
L’un des principaux avantages du PEA réside dans sa fiscalité très favorable : après cinq ans de détention, les plus-values et les dividendes générés sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu, seuls les prélèvements sociaux restant à payer.
Cependant, le PEA comporte aussi certaines contraintes. Tout d’abord, l’argent investi est en quelque sorte "bloqué" pendant les cinq premières années : tout retrait avant ce délai entraîne la clôture du plan (sauf cas exceptionnels). De plus, le PEA est limité dans son univers d’investissement : il ne permet d’acheter que des actions d’entreprises ayant leur siège dans un pays de l’Union européenne (ou assimilé), et uniquement celles éligibles au PEA.
Si toutes les grandes capitalisations françaises, comme celles du CAC 40, sont accessibles via le PEA, dès que l’on souhaite se diversifier vers des valeurs moyennes, des petites capitalisations ou des actions étrangères, un compte-titres devient indispensable.
C’est pourquoi, dans une stratégie d’investissement équilibrée et diversifiée, il est souvent pertinent de combiner PEA et compte-titres. Le PEA permet de capitaliser efficacement sur les grandes entreprises françaises et quelques entreprises européennes, avec une fiscalité avantageuse, tandis que le compte-titres élargit l’horizon d’investissement au monde et aux ETF.