Graphique du prix du Brent en $:
Graphiquement, les prix évoluaient dans un triangle turquoise autour des 110$, puis tous les paramètres se sont alignés à la baisse.
Baisse d'activité en Chine, Crise en Ukraine, Augmentation massive de la production de pétrole de schiste aux USA, augmentation de production en Irak, en Lybie et en Iran... le prix du baril s'est effondré de 105$ à 45$ en 6 mois, de juin à décembre 2014.
A ce niveau de prix, beaucoup de pays producteurs dont l'économie est très sensible au pétrole, ont commencé à prendre ce problème très au sérieux, mais aucun d'entre-deux a voulût être le premier à réduire sa production, laissant le marché faire sa purge par lui-même.
C'est alors qu'a commencé la purge, la fermeture de puits pour cause de perte trop importante et le début de licenciement massifs dans les entreprises d'extraction. Sur ces premiers mois de 2015, les USA ont subventionné les entreprises d'extraction. En effet, le gouvernement rachetait du pétrole au prix fort (aux environ de 80$) pour aider cette nouvelle économie et garder les parts de marchés qu'elles avaient acquises.
Mi-2015, les Etats-Unis ayant monté leur stock de pétrole à des niveaux jamais atteint et à un prix largement au-dessus des prix du marché, se sont vu obliger d'arrêté ces rachats.
Après une légère reprise en début d'année 2015, de 45$ à 65$, la baisse a repris sa pente pour finir l'année sur les 36$, plus bas de 10 ans.
Fin 2015, les stocks US débordent, mais les 2 tiers des puits de pétrole de schiste sont à l'arrêt. Des pays comme la Russie et l'Arabie Saoudite, très dépendant du prix, vont devoir faire des choix dans les mois qui viennent et peut-être arriver à un accord pour diminuer l'offre et faire remonter les prix. C'est donc le moment d'investir sur le cours du pétrole, pour viser une hausse et une stabilisation au-dessus des 50$ au cours de l'année 2016.